Mon premier cours d’aquarelle botanique…
Rigueur et concentration…
Un bon sens du détail, de la précision d’exécution et des connaissances du monde végétal sont inhérents à l’aquarelle botanique.
Dans un premier temps, choix délicat de la fleur que l’on va regarder dans les yeux durant deux jours… Hop, j’ai pris une tête d’hortensia, pour la complexité de sa forme, toutes ces petites fleurs réunies dans un gros volume, pourtant je n’aime pas cette fleur!
Le Premier jour après l’avoir regardé sous toutes les coutures, j’ai réalisé un dessin à la mise de plomb, sur un papier machine quelconque. En posant bien les ombres, car le lendemain, la plante commence à faner, je n’y avais jamais pensé! Les plantes évoluent de jour en jour couleurs, formes, quand ce ne sont pas les pétales qui dégringolent… Ce premier dessin servira donc de repère et quelques photos aident bien aussi.
Le deuxième jour, on passe à la table lumineuse pour reproduire, d’un trait ultra léger, le dessin sur la belle feuille de papier aquarelle. Et là il faut se lancer, petite touche par petite touche, des heures à monter la couleur jusqu’à obtenir le volume, les petites nervures et la couleur délicate de cette fleur.
Donner vie au dessin
J’ai beaucoup appris pendant ce premier stage, où observation est le maitre mot. Toutes les particularités et spécificités d’une plante donnent vie au dessin. Le petit morceau de feuille croqué par une jolie chenille, enfin je l’espère, va donner du réalisme.
Un grand merci à ma super prof : Agathe Haeverman, Illustratrice scientifique et naturaliste au Muséum d’histoire naturelle et présidente de la Société française d’Illustration Botanique.
Et maintenant j’attends avec impatience les cours suivants!